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Voyel

11 décembre 2008

Justice a sorti il y a peu un DVD-documentaire

9 Justice a sorti il y a peu un DVD-documentaire sur sa tournée aux US, mélange de séquences lives et de voyage decouverte au pays des donnuts. Je suis pas du genre fluo kid, mais ça m'a donné l'occasion de redécouvrir leur album Cross, c'est encore meilleur la deuxième fois que la première. Justice, c'est un duo de francais: Gaspard et Xavier, nes dans les annees 80. Gaspard est graphiste, il fait des tee-shirts. Xavier on sait pas trop, en tout cas Wikipedia s'en fout pas mal. Les deux se rencontrent et commencent a mixer tranquilles, avant d'etre reperes par Pedro Winter (qui s'est notamment occupe des Daft Punk, donc apparement la French Touch c'est un peu sa marque de fabrique) pour leur remix de Never be Alone, du groupe Simian. Le morceau connait un reel succes, et sera plus tard rebaptise We are your friends. Le duo continue de mixer, sur Franz Ferdinand, The Mystery Jets, Soulwax etc. Ca marche plutot bien alors ils sortent leur premier album, qui est un peu la revelation de l'annee 2007. Il s'appelle "" (dites "Cross"), et marque l'entree du groupe dans le coeur des clubbeur francais, surtout le mien (bien que pas clubbeur pour un sou). Les ondes radios sont bombardees de leur morceaux D.A.N.C.E, tres universel et tres sympa pour l'ete, avec des voix de gamins qui chantent et surtout le clip qui va bien, avec les tee shirts et tout. La meme annee, Justice est choisi pour faire un remix pour Fabric Live, une boite londonienne qui choisit les plus grands artistes pour faire des remix qui se vendent bien. Justice prepare son truc, mais malheuresement ca ne plait pas du tout a la firme (trop de musique variete, faut dire qu'ils y sont alles un peu fort) qui finalement laisse tomber le projet. Justice sort quand meme le mix sur internet histoire de. Vous pouvez le trouver la. Puis en 2008, grosse polemique: Justice sort un clip pour son titre Stress, pour le moins tres bizarre. Tout le monde s'engueule sur le contenu, le mieux c'est d'aller voir la pour une analyse a tete reposee. une plainte a ete deposee au sujet du clip, puis retiree, les deux francais se sont un peu fait traiter de n'importe quoi, ont ete defendus farouchement par d'autres, au final gros coup marketing et que du benef. Arrive ensuite Planisphere, mix realise pour un defile Dior et divise en 4 parties et disponibles gratos sur leur page Myspace. Enfin, A cross the universe, le fameux reportage dont je parlais au debut, parait le 24 novembre. On y decouvre les deux lascars dans leur tournee mondiale et notamment aux US, ambiance dechainee qui montre la vie un peu glauque des deux mixeurs, entre trajets interminables en bus et soirees de malade. La musique est meilleure que jamais, et le live est d'ailleurs dispo en CD ou sur l'Internet. 1
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10 décembre 2008

J'avais envie depuis longtemps de me lancer dans

zellerJ'avais envie depuis longtemps de me lancer dans quelque chose de sérieux, de prendre le temps d'écrire sur des choses. Je suis lycéen, en terminale, je vis à Paris. C'est à peu près tout ce que j'ai envie de dire sur moi. Bien sûr, écrire sur Internet c'est assez illusoire, et je pense que ce blog finira sûrement comme tous les précédents, à un stade de vague projet, de regret qui me taraude des fois, de ne jamais écrire et de ne pas prendre le temps de faire ce que je voudrais dans la vie. Donc je me pose un peu chez canalblog, la tête du blog jusqu'ici me plaît bien, on verra. Pour démarrer un peu le truc et ne pas laisser le blog tout vide et tout nu, parce que les blogs nu c'est comme les gens, ça fait un peu mal à regarder, c'est jamais tout à fait comme on veut, je vais parler un peu de Florian Zeller. Il s'agit d'un auteur assez, jeune, il a quelque chose comme 20-25 ans à tout casser. Il est prof de littérature à Science-Po, où il a par ailleurs fait ses études. Belle gueule, cheveux long, long d'intellectuel faussement à l'aise, ambiance pull-cravate en vrac, il en joue beaucoup. On ne manque jamais de voir sa tête sur chacune des couvertures de ses bouquins, c'est d'ailleurs assez insupportable. Je n'ai lu qu'un livre de lui, La Fascination du Pire, je pensais à l'époque que c'était son premier mais en fait non, Wikipédia dit le contraire. Son style est un peu particulier, c'est une sorte de Houellebecq mais en moins intéressant. Le personnage principal, un paumé qui ne fait pas grand chose de ces journées, ou plutôt les vit mais avec mollesse, a cette propension que je trouve insupportable à toujours se sentir en décalage avec son époque, comme si pour être un bon auteur il fallait forcément être dépassé par les évènements, forcément être un peu ailleurs. Bref, le personnage est somme toute assez vide, n'a pas grand chose à raconter à part quelques histoires de cul assez glauques dans le fond. On sent malgré tout que ce personnage là, c'est bien sûr Zeller lui-même, que ce mec ne rêve en fait que de parler de lui. Je dis ça sans trop de méchanceté, c'est juste l'atmosphère qui se dégage du mec, quoi. A la fin du récit, on comprend qu'on avait en fait affaire à une mise en abîme, puisque le personnage principal écrit un bouquin qui s'intitule La fascination du pire, comme de bien entendu. Dans tout ça Zeller essaye de faire passer son image d'auteurs décallé, qui ne se soucie pas de ce que pense le public, il reprend réellement (sans vouloir insister) les personnages de houellebecq, ça en devient très fatiguant d'autant que la copie est mauvaise, on est loin du talent profond de l'autre. Zeller prend position contre l'Islam intégriste, si je me souviens bien, mais bon là aussi ça se limite à une sorte d'approche sexuelle du truc, représentative de quasi rien du tout. En fouillant un peu l'intraweb, j'ai trouvé une interview de lui; toujours aussi antipathique, il se contentait de raconter sa vie, avec en fond son bouquin en quatre exemplaire, avec le bandeau noir de l'éditeur et ses gros sabots. Sa mèche plus en bordel que jamais auparavant (mais là on sentait que c'était travaillé au gel tous les matins, que le marketing était passé par là), il a à un moment dit que "être dévoré d'ambition" n'était pas un reproche, plutôt un compliment, et que c'était au contraire l'inverse. Rien ne me débecte plus que ce genre de remarque, surtout venant d'un auteur: métier où la modestie est d'après moi plus qu'essentielle, je dirais Primordiale, le mec vient ici nous parler de ça comme s'il s'agissait de bonus de vente et de taux de marge, c'est assez affreux dans le fond.
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